jeudi 23 mai 2013

Après la mobilisation... la formation


Cette année, nous avons été nombreux à nous mobiliser pour la défense de la civilisation, du droit naturel, du christianisme. C'est un mouvement inattendu qui pour ne pas s'essouffler doit se poursuivre par une formation intellectuelle des nouveaux militants. 
Aucun ne persévérera face aux pressions incessantes de la pensée unique, s'il n'a pas intellectuellement la certitude que ce qu'il défend est un bien véritable. 
Il est temps de se former, c'est plus qu'un devoir c'est une nécessité! Academia Christiana propose cet été une session unique en son genre de formation sur de multiples axes de notre combat de civilisation :
Nous aborderons le combat spirituel de la foi, le combat pour civilisation et la culture, la politique, et par des tables rondes nous approfondirons tous les thèmes d'actualité sur lesquels il est impératif de ne rien lâcher (laïcité, stratégie politique, éducation, communication, culture...). 
Les participants seront invités à poursuivre leur formation dans l'année et recevrons des guides de lectures pour avancer.
Pour vous inscrire il suffit de le faire sur le site internet : 


mardi 9 avril 2013

La conférence des chefs !

La prochaine conférence-buffet aura lieu le 17 avril sur le thème : 
« La prudence – vertu des chefs »




La prudence


Mode d’emploi : Lire ces trois textes à la maison, et réfléchir aux questions.

Texte n° 1 :
Deux définitions de la prudence
 « Attitude d’esprit de celui qui, réfléchissant à la portée et à la conséquence de ses actes, prend ses dispositions pour éviter des erreurs, des malheurs possibles, s’abstient de tout ce qu’il croit pouvoir être source de dommage. » (le Petit Robert)
"La prudence est la vertu qui fait discerner en toute circonstance notre véritable bien et choisir les moyens appropriés pour l’atteindre. " (Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique)

Quelle est la principale différence entre ces deux définitions ?

Texte n°2 :
« On était au conclave. Les cardinaux hésitaient entre trois candidats qui s’étaient signalés, l’un par sa sainteté, l’autre par sa haute culture, le troisième par sa prudence. Un cardinal mit fin à l’indécision en citant une lettre de saint Bernard. « Inutile de douter encore, dit-il, notre cas est déjà analysé dans la vingt-quatrième lettre du Doctor Mellifluus. Il suffit de l’appliquer et tout ira comme sur des roulettes. Le premier candidat est saint, qu’il prie pour nous, qu’il récite pour nous, pauvres pêcheurs, quelques Pater. Le second est savant. Nous en sommes très heureux, qu’il nous enseigne, qu’il écrive un bon livre d’érudition. Le troisième est prudent ? Que celui-là nous gouverne et qu’il devienne pape. »
Cardinal Albino Luciani (futur pape Jean-Paul I), Humblement vôtre, Paris 1978
De nos jours la plupart des gens pensent que la première qualité requise pour être un bon gouvernant est la justice (le fait de rendre à chacun son dû). Pourquoi la prudence est-elle encore plus importante pour être un bon chef ?

Texte n°3 :
« Je fis la connaissance d'une jeune Lyonnaise qui venait de perdre son père, médecin épris de musique, raffiné et libéral, au sens où le libéralisme se traduit en libéralité. Trop détaché pour être prévoyant, il l'avait laissée avec sa mère fort malade dans une situation difficile, et elle cherchait un emploi. Quelque chose en moi de généreux me portait à venir en aide aux jeunes filles dans l'adversité, quand elles étaient jolies. (...) Mes activités mystérieuses et mes lectures philosophiques l'impressionnaient manifestement; il n'y avait pas de philosophe dans sa très bourgeoise famille. Craignant que l'idée ne lui vienne de s'en attacher un, je tins à lui expliquer longuement, à tout hasard, et plusieurs fois, que la pire erreur que pourrait commettre une jeune fille serait de trop aimer la philosophie, et les philosophes sans véritable formation, qui ne philosophaient que pour passer le temps, en attendant la fin de la guerre et la liberté. Je la revis le plus souvent possible, afin qu'il n'y eût pas le moindre malentendu entre nous. Elle m'écoutait avec beaucoup de patience. J'éprouvais en sa présence une sensation toute nouvelle des plus bizarres, et qui était la sensation d'exister. C'était inquiétant. Mais, quand à son approche le monde environnant se mit à passer du gris à la couleur, je fus saisi de panique, et pris la fuite.

Je courus à la grande Chartreuse que je quittai après deux tours de cloître. Ce château de l'âme était trop resplendissant pour moi. Je m'y faisais l'effet d'un sans-culotte à Versailles, qui se ferait peur en s'apercevant dans les glaces. Je partis pour la Trappe des Dombes, dont les robustes beautés fermières étaient peut-être plus accordées à ma rusticité naturelle. Un ami de la résistance, en plongée momentanée, m'y força de lire un texte interminable du père Teilhard de Chardin, écrit à l'encre violette et polycopié à la gélatine sur papier quadrillé. Je rêvai sur un passage relatif à "l’évaporation des mammifères". J'aurais bien voulu m'évaporer avec eux. (...) Fallait-il oublier le monastère, ou la jeune fille? Penser au couvent me donnait le frisson et au mariage, des sueurs froides. Après tout, rien ne prouvait que l'autre partie contractante fût résignée au pire, me disais-je. (...) Comment pouvait-on se préoccuper de si petites choses personnelles quand il s'en passait de si grandes sur la terre? Nulle réponse ne me venant de qui je l'attendais, la fuite et le silence n'ayant servi de rien, au bout de six mois l'instinct me dicta le parti à prendre. Cette tendresse certaine, je ne pouvais en jouer davantage en gardant indéfiniment cette jeune fille sous option. Il fallait en finir. Il ne me restait qu'un seul moyen de ne plus la revoir: l'épouser.

 Je décrochai le téléphone, et la demandai en mariage: dans la vie, le grand problème est de se débarrasser de soi. Je comptais sur elle pour me rendre ce service. Je fus heureux qu'elle acceptât. »




Mercredi 17 avril 2013
21:00 – 22:00
39, boulevard des Invalides Paris VIIeme 
(Grande porte bleu en face de l'église) 
Métro Saint-François-Xavier

lundi 18 mars 2013

Keep Calm and go to Chartres !



Le traditionnel pèlerinage de Chartres de NDC (Paris-Chartres) est dans quelques mois ... les 18-19 et 20 mai prochain.De par l'initiative de quelques bonnes âme et la volonté de vivre ce pèlerinage dans un chapitre alliant un esprit amical, catholique et bon enfant : le Chapitre Ste Geneviève de Paris est né l'an dernier !C'est donc avec la plus grande joie que nous vous proposons de vous joindre à nous.Ce pourrait être l'occasion de se retrouver dans un cadre sain, sympa et utile ;)Pensez y dès maintenant afin que l'on gère au mieux l'organisation.N'hésitez pas à proposer à vos frères et soeurs et ami(e)s.


http://www.facebook.com/events/417484235001908/
http://www.nd-chretiente.com

jeudi 7 mars 2013

Le Mexique à Paris


Exposition



Le Mexique au Louvre, chefs-d’oeuvre de la Nouvelle Espagne
XVIIe et XVIIIe siècles
du 7 Mars 2013 au 3 Juin 2013


Une sélection d’une dizaine d’oeuvres présentera au milieu des peintures espagnoles le meilleur de cette école « cousine ». Du zurbaranisme monumental de José Juárez à la fougue baroque de Cristóbal Villalpando en passant par la suave douceur de Rodríguez Juárez, le visiteur découvrira le visage changeant de deux siècles de création du Nouveau 

Monde et appréciera ses rapports à la fois proches et indépendants avec l’art ibérique.




Informations pratiques:

Du 7 mars au 7 juin 2013

Lieu :
Aile Denon, 1er étage, salles espagnoles

Horaires :
Tous les jours de 9h à 18h, sauf le mardi.
Nocturnes, mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.

Tarifs :
Accès avec le billet d’entrée au musée : 11 €


vendredi 15 février 2013

Les vacances de rêve !

C'est la nouvelle association de référence, qui organise des events de formation autour du patrimoine spirituel, intellectuel et culturel chrétien:

Cela faisait déjà longtemps que vous y songiez ? 
Réétudier les questions sérieuses d'un peu plus près ! 
Qu'est ce que l'Eglise raconte exactement ? 
Qu'est-ce que le christianisme au juste ? 
Ces doctrines sont-elles encore d'actualité ?
Qu'appelle-t-on avoir la foi ? 
Est-ce en contradiction avec la science ? 
       
       Une joyeuse bande d'étudiants de diverses écoles s'est décidée à monter un projet, histoire que tout le monde puisse y participer: 
une semaine de vacances en Normandie ! 
Au programme: conférences par des théologiens, philosophes, scientifiques, ateliers pour redécouvrir les indispensables (politique, théologie, catéchisme, liturgie...) 
Le reste du temps, profitez-en pour faire des rencontres intéressantes, découvrir la Normandie, vous baigner...




19 août, à 12:00 – 25 août, à 15:00





samedi 9 février 2013

Plus que dix jours pour voir l'expo !


ExpositionJohann Georg Pinsel 
Un sculpteur baroque en Ukraine au XVIIIe siècle

du 22 Novembre 2012 au 25 Février 2013

Johann Georg Pinsel, un important sculpteur de l’époque baroque actif au milieu du XVIIIe siècle en Galicie, la partie occidentale du pays alors territoire polonais.  
Une trentaine de sculptures parmi les plus spectaculaires de l’artiste, majoritairement en bois (certaines avec polychromie ou dorure), seront présentées.
Le style de Pinsel, très brillant, proche de celui des grands sculpteurs de l’âge d’or du baroque germanique, témoigne d’une esthétique rarement montrée en France. L’artiste se distingue de ses contemporains par une personnalité propre : une gestuelle extravertie démonstrative, une expressivité prononcée, une caractérisation très personnelle des draperies.


jeudi 7 février 2013

Mercredi des cendres

« Meménto, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris. »

Souviens-toi, homme, que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière.






La cérémonie de l’imposition des cendres, qui avait lieu autrefois de façon autonome entre sexte et none, finit par être jointe à la messe de ce jour qui se célèbre après none (la messe est suivie des vêpres, après lesquelles dans le rit romain, le jeûne est rompu). Traditionnellement, la cendre dont on se sert est réalisée par la combustion des rameaux bénis l’année précédente. Le prêtre impose les cendres en forme de croix sur le front des fidèles – sur la tonsure ou sur le sommet de la tête pour les clercs – tandis que le chœur chante deux antiennes Immutemur in habitu et Inter vestibulum, ainsi qu’un répons, Emendemus in melius.






La messe de ce jour comporte deux particularités que l’on retrouve tout au long du Carême : avant l’évangile se chante le trait du 2e ton, comme tous les lundis, mercredis et vendredis de Carême ; après la post-communion, comme à toutes les féries de Carême, le prêtre récite une oraison supplémentaire sur les fidèles inclinés : cette oraison est en réalité une prière de bénédiction très ancienne, elle se faisait également à l’office divin et le restant de l’année, à chaque fois que l’on renvoyait le peuple. Encore présente dans la plupart des rits orientaux ou occidentaux, l’oraison super populum ne s’est maintenue dans le rit romain que pour les féries de Carême.







Messe du Mercredi des Cendres
Saint-François Xavier (sur le maître autel). 
21h00
Confessions assurées pendant la messe.



Un concert par semaine !

Tous les jeudis à la Chapelle Royale, découvrez les chefs-d’œuvre des répertoires français et européen des XVIIe et XVIIIe siècles avec le Centre de Musique baroque de Versailles !