jeudi 7 février 2013

Mercredi des cendres

« Meménto, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris. »

Souviens-toi, homme, que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière.






La cérémonie de l’imposition des cendres, qui avait lieu autrefois de façon autonome entre sexte et none, finit par être jointe à la messe de ce jour qui se célèbre après none (la messe est suivie des vêpres, après lesquelles dans le rit romain, le jeûne est rompu). Traditionnellement, la cendre dont on se sert est réalisée par la combustion des rameaux bénis l’année précédente. Le prêtre impose les cendres en forme de croix sur le front des fidèles – sur la tonsure ou sur le sommet de la tête pour les clercs – tandis que le chœur chante deux antiennes Immutemur in habitu et Inter vestibulum, ainsi qu’un répons, Emendemus in melius.






La messe de ce jour comporte deux particularités que l’on retrouve tout au long du Carême : avant l’évangile se chante le trait du 2e ton, comme tous les lundis, mercredis et vendredis de Carême ; après la post-communion, comme à toutes les féries de Carême, le prêtre récite une oraison supplémentaire sur les fidèles inclinés : cette oraison est en réalité une prière de bénédiction très ancienne, elle se faisait également à l’office divin et le restant de l’année, à chaque fois que l’on renvoyait le peuple. Encore présente dans la plupart des rits orientaux ou occidentaux, l’oraison super populum ne s’est maintenue dans le rit romain que pour les féries de Carême.







Messe du Mercredi des Cendres
Saint-François Xavier (sur le maître autel). 
21h00
Confessions assurées pendant la messe.



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